La situation géographique
Le Burkina Faso est situé au nord de l’équateur entre 9° et 15° de latitude nord. Il s’étend sur 274 000 kilomètres carrés. Il appartient au pays soudano-sahélien et ne dispose pas de débouché sur la mer. Les pays limitrophes sont le Niger à l’est, le Bénin au sud-est, le Togo et le Ghana au sud, la Côte d’Ivoire au sud-ouest et le Mali au nord.
Les caractéristiques
Le pays est dans l’ensemble dominé par une pénéplaine au relief modeste et monotone. L’altitude moyenne est de 300 mètres. Le piton du Ténékourou, au sud du pays, qui culmine à 749 mètres, forme le plus haut sommet. C’est donc un pays plat.
Le Burkina Faso, de par sa position géographique, est soumis à de nombreux aléas climatiques, en particulier la sécheresse, liée notamment aux déboisements, dus eux-mêmes à la forte pression démographique exercée sur l’environnement. En effet le pays comptait près de quatre millions d’habitants dans les années 1960 et ce nombre a beaucoup augmenté depuis.
La population
La population totale du Burkina Faso est de 16 241 811 habitants selon les chiffres du recensement de 2010, soit une densité de 59,2 habitants au kilomètre carré.
Cette population se compose d’une soixante d’ethnies. Longtemps cantonnés à leurs sites historiques, ces différents groupes ethniques sont devenus mobiles au travers des mariages, des activités économiques et des effets nocifs des sécheresses, ce qui a permis un véritable mélange des habitants. Ce mixage forcé ou volontaire autorise une autre lecture de la carte de la répartition des populations burkinabè. Le regroupement ethnique cède progressivement face à la pression de la dynamique sociodémographique due à l’essor des habitations des nouveaux citadins et à la conquête de nouvelles terres agricoles.
Le climat
Le climat du Burkina Faso est de type tropical sahélien. Il se décline en trois parties :
le climat sud-soudanien avec des températures entre 41° et 10° Celsius.
le climat nord-soudanien avec des températures entre 42° et 9° Celsius.
le climat sahélien avec des températures entre 45° et 7° Celsius.
En somme, les températures moyennes maximales et minimales se situent entre 37° et 17° Celsius. Les phénomènes de désertification due à la pression des habitants sur l’environnement, les différents types de pollutions urbaines, de plus en plus fortes, ont impacté ces températures moyennes, actuellement dépassées, en particulier les températures maxima.
Le climat du Burkina est soumis au cours de l’année aux influences du Front intertropical (FIT). Ce FIT constitue une zone de convergence entre différentes masses d’air. Celles, sèches, d’origine saharienne, qui arrivent du nord-est : c’est l’Harmattan, et celles humides, nées dans l’océan Atlantique et venant du sud-ouest. Il s’agit de l’alizé austral (les moussons) dévié à l’est par la force de Coriolis qui franchit l’équateur. En d’autres termes, le balancement du Front intertropical influe sur le climat du Burkina Faso. Sa remontrée vers le nord correspond à la saison des pluies, son retour vers le sud et l’océan marque la saison sèche.
Le FIT participe intensément à une forte irrégularité des pluies, très marquée dans la partie septentrionale. L’hivernage ou saison pluvieuse demeure la saison du paludisme et de nombreuses maladies gastro-intestinales liées aux consommations et à l’usage d’eaux insalubres. C’est aussi la période des fortes érosions des sols déjà pauvres, dues aux pluies torrentielles.
La saison sèche présente deux inconvénients :
un froid parfois excessif pour les habitants de décembre à février.
C’est une période de forte morbidité avec des maladies des voies respiratoires et aussi une période de forte mortalité. La température moyenne est de 24° à 26° Celsius et les amplitudes journalières sont fortes : 8°9 Celsius à Dori au nord et 11° à Bobo-Dioulasso au sud en 1970.
une chaleur avec des températures moyennes de 30° à 32° Celsius avec des maxima à 45° Celsius dans la partie septentrionale du pays. Cette période est souvent marquée par des épidémies de méningite cérébro-spinale que la vaccination permet de juguler.
La saison des pluies est inégalement répartie : 160 jours dans les régions méridionales, 120 jours dans les parties centrales et 85 jours dans la zone nordique. De même, le nombre de jours de pluie augmente au fur et à mesure qu’on se dirige du nord vers le sud : 54 jours de pluies à Dori, 76 à Ouahigouya et 93 à Bobo-Dioulasso.
L’hydrographie
Le pays bénéficie de nombreux cours d’eau, dont trois fleuves, mais un seul, le Mouhoun, coule toute l’année. Les autres, le Nazinon et le Nakanbé, ne conservent leur eau qu’une partie de l’année, c’est –à-dire durant quelques mois après la saison des pluies.
Les richesses minières
Le Burkina Faso dispose de nombreuses réserves minières : or, zinc, cuivre, manganèse. Seul l’or est exploité. La crise économique et financière de 2008 a influé négativement sur l’exploitation du minerai de zinc.
L’agriculture et l’élevage
Malgré l’aridité des sols, le Burkina Faso est le premier producteur africain de coton.
Le secteur agricole constitue 32 % du Produit Intérieur Brut et occupe 80 % de la population, qui cultive des céréales : mil, sorgho, riz, maïs, arachides, et pratique l’élevage.
Malgré sa pauvreté, le Burkina Faso occupe le centième rang des pays où il fait bon vivre.
Les langues
En dépit de la présence de plus de 60 langues nationales, la langue française reste la langue officielle.
Le niveau de vie
Un tiers de la population vit au-dessous du seuil de pauvreté au Burkina. L’initiative de notre association consiste à aider cette population pauvre à profiter des facilités que lui offre la nature. La plantation d’arbres fruitiers et d’arbres dont les feuilles et les fleurs entrent dans l’alimentation est une excellente manière d’aider à lutter contre la faim, la sous-nutrition et la malnutrition.
Commentaires